Le cas
Schubert
Si le terme avait existé, Schubert aurait été le premier hippie. Un inclassable, un in-intégrable, un marginal non par idéal, mais par nature. Pourquoi se préoccuper de la société, de statut social, d’honneurs et de l’Histoire quand on a la musique, les arts, les copains et le petit vin viennois qui coule en abondance?
Concert no 1 : LA JEUNE FILLE ET LA MORT
Rien de plus viennois que l’enfance de Schubert : parce qu’il chante bien, on lui donne accès à une école d’élite. Il y trouve des amis pour la vie et compose des chansons qui entrent instantanément dans le folklore. Avant ses 18 ans, les peuples allemands chantent Schubert en ayant aucune idée de qui il est.
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Concert no 2 : VIENNE 1820
En 1820, la ville de Haydn, Mozart et de Beethoven n’est plus la capitale des musiciens, mais celle des mouchards qui surveillent la jeunesse réclamant la liberté, la démocratie et l’unité. Schubert peut y côtoyer Beethoven, mais une seule rencontre est connue, lorsque le premier porte le cercueil du second, ce qui, avouons-le, n’est pas idéale pour un échange de vues.
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Concert no 3 : LE CHANT DU CYGNE
Mort du « mal du siècle », encore plus jeune que Mozart. Pas de grandes funérailles, pas de reconnaissances. Il faudra attendre que le jeune Schumann découvre des partitions conservées chez son frère pour que le monde réalise qui était Schubert. Et pendant tout ce temps, le peuple le chante...
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