LE CAS BEETHOVEN

Une époque, deux géants : Napoléon et Beethoven. L’un dominera les corps, l’autre l’esprit. Mais les canons de Beethoven continueront à faire feu bien après que Napoléon ait renié Bonaparte et après sa fin misérable à Sainte-Hélène.

 

 

 

DES MAINS DE HAYDN, RECEVEZ LE GÉNIE DE MOZART

Une famille qui aurait dû être signalée à la Protection de la jeunesse, un obscur musicien à la cour de l’archevêque de Cologne, puis la chance d’aller à Vienne pour étudier avec Mozart... qui a la mauvaise idée de mourir entre-temps.

RÉVOLUTION, SURDITÉ ET DÉMÉNAGEMENTS

En se sacrant Napoléon Ier, le général Bonaparte, héraut-héros des idéaux de la Révolution, met fin aux illusions de Beethoven et de l’intelligentsia européenne : le monde ne changera pas. De plus, Beethoven ressent les premiers symptômes du pire handicap qu’un musicien puisse imaginer : la surdité.

L’OMBRE DU GÉANT

Isolé par sa surdité et son caractère de chien, Beethoven est devenu une légende vivante et l’on vient de partout pour le rencontrer ou au moins l’apercevoir, même d’obscurs endroits comme Québec. L’artisan est devenu Artiste avec un grand « A ». Sa musique passe de mode, mais pour les jeunes musiciens, elle sera à la fois un phare et un poids.